L’intelligence artificielle (IA) suscite des craintes quant aux éventuelles destructions d’emplois qu’elle pourrait induire.
Agissons ensemble pour co-construire les usages et réguler les risques !
Toute innovation technologique suscite des craintes quant aux éventuelles destructions d'emplois qu'elles pourraient induire. L'intelligence artificielle (IA) ne déroge pas à la règle.
Si les menaces que font peser les processus d'automatisation sur le travail et sur l'emploi sont déjà apparues (transformation des tâches, des métiers, des qualifications, de l'organisation du travail …), les systèmes d'IA opèrent souvent dans des contextes inexploités jusqu'alors par les processus d'automation suscitant des réactions des opérateurs économiques.
Le peu de recul dans les domaines d'application de l'IA conduit à mener des études souvent selon une méthodologie prospectiviste et à estimer l'impact en termes d'emplois supprimés mais aussi créés.
Le cadre européen est essentiel. L'article 22 du Règlement général sur la protection des données encadre au plan juridique les processus de prise de décision automatisés. La loi promulguée le 21 mai 2024 par le Conseil de l'Union européenne sur l'intelligence artificielle a pour objectif de réguler les systèmes d'IA en limitant les dérives.
Sachons nous emparer de cette législation européenne pour préserver la qualité et le sens du travail humain.
La Cfdt reste vigilante quant aux usages de ces nouvelles technologies.